La Chine qui est le “patient zéro” de la pandémie est aussi le plus gros producteur d’aluminium avec près de 54% de la production mondiale. Avec les multiples arrêts de production, le pays a subi d’énormes ralentissements de production suivis de près par les difficultés de la supply chain mondiale à se répondre aux confinements asynchrones à travers le monde.

On estime que sur moins de deux ans, l’aluminium est en augmentation de près de 132%. Certains experts parlent même d’un prix à près de 4 000 dollars la tonne.

Cependant, les retards de production et d’approvisionnement ne sont pas les seuls facteurs déterminant pour expliquer les surcoûts liés à la pandémie. Les redémarrages de production sont extrêmement énergivores et chronophages, et la production elle aussi requiert énormément d’énergie. Cette énergie a elle aussi pris une tendance haussière inédite et a donc, par effet corollaire, amplifié les augmentations de taux de production de ce métal.

Cette augmentation a des répercussions directes sur les entreprises utilisant l’aluminium et donc sur leur clientèle. Un taux élevé fait ainsi monter les prix de nombreux produits du quotidien, que ce soit des éléments telles que les menuiseries. Un phénomène qui ralentit certains secteurs d’activité dont celui de la construction où l’on constate que de nombreux projets sont mis en stand-by dans l’attente de jours meilleurs.

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